19 juin 2018

Charge mentale : on en parle ?

charge mentale
Ces derniers jours, je croule de fatigue. Bientôt un an sans congé et je crois que mon corps en a plus que besoin ! Étrangement, j'ai découvert, un peu comme une révélation que ce syndrome était peut-être plus qu'une fatigue, mais plus un poids au quotidien qui s'appelle la charge mentale. La charge mentale, c'est devoir penser à tout, en permanence, d'être à la tête de la logistique du foyer, l'organisatrice du quotidien non seulement de soi, mais aussi de son entourage...


Premièrement, j'aimerais citer la personne qui a commencé à ouvrir le débat : Emma, une blogueuse engagée. À travers une bande dessinée, elle a mis des mots (et des images) sur le quotidien des femmes et de cette pression invisible qui en devient épuisante.
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Prendre conscience

Lorsqu'on souhaite régler un problème, la première étape est de l'identifier. 
Est-ce que oui ou non je subis cette charge mentale ?  
Très souvent, c'est un rôle inconscient, que l'on s'inflige soi-même. Pour les personnes qui subissent cette charge mentale : les autres se tournent vers nous, par automatisme, parce que nous avons déjà fait nos preuves auparavant, que nous sommes des personnes fiables et "dévouées". 
En faisant quelques recherches, je suis tombée sur un témoignage d'une fille qui racontait être la responsable de cette charge mentale pour son groupe d'amis. Elle était en charge de l'organisation des activités du groupe et sans son implication, chacun restait de son côté. Elle avait du mal à se défaire de ce rôle : à la fois par fierté, d'être capable d'une telle organisation et d'être reconnue comme un pilier pour cela, mais aussi par orgueil, que les autres ne géreraient pas aussi bien parfaitement l'évènement qu'elle. 
Pour les mères de famille, cette charge est amplifiée de part la vie professionnelle, personnelle, la vie de maman, penser au quotidien de ses enfants, au bien-être dans le foyer...
Le cerveau pense à mille et une choses à la fois, et à l'extrême, on en arrive au burn-out !  Il faut donc prendre conscience qu'il n'est pas possible d'être sur tous les fronts et apprendre à s'organiser autrement pour trouver un équilibre entre nos attentes et nos obligations.

Diviser le travail

Le meilleur outil pour s'organiser reste les listes. Il permet d'avoir un visuel sur ce que l'on doit accomplir aussi bien pour soi-même que pour les autres. C'est un bon outil pour hiérarchiser les priorités. Souvent, quand la liste est bien remplie, on pense que l'on gagnera du temps en faisant plusieurs choses en même temps, pourtant, il vaut mieux se concentrer sur une tâche pour croître en efficacité
Si on a la chance d'avoir quelqu'un à qui déléguer le travail, il ne faut pas hésiter à le faire, mais attention, on n'oublie pas qu'une fois que cette tâche ne nous concerne plus : on ne s'en préoccupe plus !

Lâcher prise

À cause des normes sociétales ou de notre propre système de valeurs, nous avons beaucoup d'attentes envers nous-même : réussir sa vie professionnelle, sa vie amoureuse, bien éduquer ses enfants, bien entretenir son intérieur, être socialement présentable... Tout simplement, il faut parfois apprendre à lâcher prise. Il faut mettre en veille son perfectionnisme et cette idée de vouloir bien faire et de vouloir tout réussir. Cela implique d'être moins exigent avec soi-même, mais aussi avec les autres et arrêter de se focaliser sur des détails. Quand on demande à quelqu'un de faire quelque chose, et qu'il ne le fait pas "à notre façon", cela ne sert à rien de repasser derrière pour améliorer sa tâche. Si on a pas eu le temps d'achever ses tâches, et bien tant pis !

Prendre du temps pour soi

Parfois plus facile à dire qu'à faire, surtout selon nos obligations, mais le mieux pour se délaisser un peu de cette charge mentale c'est apprendre à dire non aux autres mais oui à soi-même. Notre corps nous envoie de nombreux signes quand il arrive à saturation : fatigue, insomnie, stress... Il est important de mettre sur pause et de s'accorder du temps pour se ressourcer. Seulement 10 à 20 minutes par jour suffisent pour se reposer.
À lire : Confession - Mes trucs antistress un peu bizarres...


Charge mentale : on en parle ?

Estelle

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